6 Nations féminin. « On a envie de les suivre » : les sœurs Ménager auront montré la voie aux Bleues

https://guichet.ouest-france.fr/ws/medias/image/MjAyNDA0MzQ5M2IxMDNkMjY2YmRiZDM5NDM4ODIxNTRkZDY5YmQ?token=FootAdda05113f499024e7bacc7171a52e6c914

Même si les Bleues ont perdu pour la treizième fois de suite contre les Anglaises (21-42), samedi 27 avril, ratant la victoire finale dans le Tournoi des 6 Nations, beaucoup de positif reste à retenir de cette rencontre. Les sœurs Romane et Marine Ménager, chacune dans leur registre, ont notamment réalisé une belle partition.

Des détails, des sautes de concentration, des passes ratées… Toutes ces petites choses ont précipité la défaite du XV de France féminin contre l'Angleterre (21-42), samedi 27 avril, à une marche du Grand Chelem dans le Tournoi des 6 Nations. À Bordeaux, les Bleues ont pourtant gagné l'amour du public, portées par un nouveau record d'affluence dans l'Hexagone (28 023 spectateurs). Et certaines joueuses ont particulièrement tapé dans l'œil des observateurs.

C'est le cas des sœurs jumelles Romane et Marine Ménager, 27 ans, 62 sélections pour l'une, 48 capes pour l'autre. Si on peinait à les différencier en zone mixte, sur le terrain, ce fut beaucoup plus simple. Sur son aile droite, la seconde a mis au supplice la défense anglaise sur ses accélérations foudroyantes, inscrivant deux essais imparables (28', 70'), dont le premier qui a complètement relancé les Bleues (14-21).

Une expérience au service des autres

Dans un registre complètement différent, Romane Ménager a apporté de la puissance dans les zones de ruck et a su créer des brèches, à un poste de troisième ligne où elle fait partie des meilleures au monde. Au-delà de l'aspect technique et de leur apport sur le terrain, les frangines lilloises sont des rouages essentiels de l'effectif construit par David Ortiz et Gaëlle Mignot, en termes de leadership et de qualités humaines.

« Elles ont montré chacune leur expérience, que ce soit à l'aile pour Marine ou Romane au milieu du terrain, appuie Charlotte Escudero, qui évolue aux côtés de la seconde en troisième ligne. Elles nous apportent beaucoup, elles nous motivent grâce à leur aura. Jouer à côté de Romane, c'est une immense fierté. Elles ont une complicité sur le terrain qui se ressent. On a envie de les écouter, de les suivre. »

LIRE AUSSI. France - Angleterre. Les Bleues ratent encore le Grand Chelem mais n'auront pas tout perdu

« Elles nous mettent dans l'avancée »

Demie de mêlée chargée de mettre du rythme en phase offensive, Pauline Bourdon-Sansus sait que les Bleues pourront compter sur les sœurs Ménager à l'avenir. « Sur le terrain, elles nous mettent toujours dans l'avancée. Et ça nous fait du bien, assure la n° 9 du XV de France. Elles sont en confiance. Il faut que ça continue comme ça. Romane et Marine ont encore fait un gros Tournoi. On aura besoin d'elles, dans l'état d'esprit, pour la suite. »

La suite, elle s'écrira à l'automne pour commencer, lors du « Women Fifteen », compétition lancée l'an dernier en Nouvelle-Zélande et disputée au Canada cette année. Les Bleus affronteront les Black Ferns